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The Praying Indians

There is no doubt that Louis Kwarakwante was Roman Catholic. His birth was recorded in the Caughnawaga Parish Records in Quebec, in 1782. The Iroquois had long been in contact with the Jesuits and were known as the “praying Indians” by other First Nation groups. Louis’ encounter with Fr. Jean Pierre de Smet on April 16th, 1845 is described in Fr. DeSmet’s journal.

“On the banks of the Jasper [lake], we met an old Iroquois called Louis Kwaragkwante, or the travelling sun, accompanied by his family, thirty-six in number. He has  been forty years absent from his country, during which he has never seen a priest – has dwelt in the forest of Athabasca on Peace river and subsisted by hunting and fishing. The good old man was overwhelmed with joy, and the children experienced a similar feeling with their father. … The Little Iroquois camp immediately set out to follow me to Fort Jasper. Most know their prayers in Iroquois. I remained fifteen days at the Fort, instructing them in the duties of religion – after Mass, on Sunday, all were regenerated in the waters of baptism, and seven marriages were renewed and blessed.”

Catholic prayers in the Mohawk language were one of the last direct links with Louis’ – a legacy eventually lost by his descendants. Michel Band Elders remembered their great grandparents being able to recite the Lord’s Prayer and Hail Mary in Mohawk.

Image Credits: Prayer card/Image pieuse

Il n’y a aucun doute que Louis Kwarakwante était un catholique romain. Sa naissance est enregistrée dans les records de la paroisse Caughnawaga au Québec en 1782. Depuis longtemps, les Iroquois étaient en contact avec les Jésuites et d’autres groupes de Premières Nations qui les connaissaient comme étant les « Indiens de la prière ». Une rencontre entre Louis et le Frère Jean Pierre de Smet le 16 avril 1845 est décrite dans le journal de Frère de Smet.


« Sur le bord du lac Jasper, nous avons rencontré un vieil iroquois nommé Louis Kwarakwante, aussi appelé le soleil voyageur. Il était accompagné de sa famille de trente-six personnes. Louis a été absent de son pays pendant quarante ans, une période durant laquelle il n’a jamais vu de prêtres – vivant dans la forêt de l’Athabasca sur la rivière de la Paix, survivant de la chasse et de la pêche. Le bon vieil homme était comblé de joie et les enfants ressentaient une expérience semblable à leur père. … Le camp des Petits Iroquois m’a immédiatement suivi au Fort Jasper. La plupart d’entre eux connaissent leurs prières en iroquois. Je suis resté au Fort pendant quinze jours pour les instruire sur les devoirs religieux. Après la messe du dimanche, tous ont été régénérés dans les eaux du baptême et sept mariages ont été renouvelés et bénis. »

Les prières catholiques dans la langue Mohawk étaient un des derniers liens directs avec Louis – un héritage perdu avec le temps par ses descendants. Les ainés de la bande Michel se souviennent du fait que leurs arrière-grands-parents pouvaient réciter le Notre Père et le Je vous salue, Marie en Mohawk.