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The Role of the Agent

Oral history, supported by historical documentation, tells that the Indian Agent controlled all aspects of reserve life. The agent decided who could come and go from the reserve.  Permission had to be obtained to buy equipment, or sell any type of produce or stock. A pass was required to do business of any kind. In their desire to be on par with their neighbours, the members of Michel Band were hampered by the restrictions placed on them by the Indian Act and government agents.

“My mother couldn’t sell so much as a chicken or a dozen eggs without the Indian agent’s say so.” – Joanne Abbott, Michel First Nation Member.

Often, if First Nations farmers were doing better than the surrounding farmers, agents would be instructed not to allow the Indians to sell their produce, thereby allowing local settlers to fare better at market. This was to allow land promoters to show that farmers were prosperous and that a land purchase in that particular area would be successful.

As options were limited, young men of Michel’s Band began to leave the Reserve to find employment, either logging or working as labourers, free from the agent’s interference. Many band members were disgruntled by the lack of supplies and money owed to them after the land surrender of 1903. Metis wives, having been “otipimsewak” – (their own boss) before being married onto the Reserve, chafed under the restrictions placed upon them and their husbands. Anyone who complained or caused trouble for the agent was punished by not being allowed passes and other “liberties”, or were offered enfranchisement as a “solution” to the problem of being controlled.

Image Credits: Pass from James Gibbons to Dr. J D Hamson, Feb. 24, 1902./Laissez-passer de James Gibbons au Docteur J D Hamson, 24 fév. 1902.

L’histoire orale appuyée par les documents historiques indique que l’agent des Indiens contrôlait tous aspects de la vie sur la réserve. L’agent décidait qui pouvait entrer et sortir de la réserve. Il fallait obtenir la permission afin d’acheter de l’équipement ou pour vendre n’importe quelle sorte de produits ou d’animaux d’élevage. Un laissez-passer était requis pour toutes formes d’affaires. Avec un désir d’être à la hauteur de leurs voisins, les membres de la bande Michel étaient limités par les restrictions imposées sur eux par la Loi sur les Indiens et les agents gouvernementaux.

« Ma mère ne pouvait même pas vendre une poule ou une douzaine d’œufs sans l’autorisation de l’agent des Indiens. » – Joanne Abbott, Membre de la bande Michel.

Souvent, si les fermiers de Premières Nations avaient plus de succès que les fermiers voisins, on demandait aux agents d’interdirent à ces Indiens de vendre leurs produits afin de permettent aux colons locaux de mieux réussir sur le marché. Cette tactique permettait aux promoteurs des terres de démontrer que l’achat de terres dans cet endroit rapporterait un succès assuré chez les fermiers.

Avec des options d’emploi limitées et pour se libérer de l’intervention des agents, les jeunes hommes de la bande Michel ont commencé à quitter la réserve pour trouver du travail dans le secteur de l’abatage ou comme ouvriers. Plusieurs membres de la bande étaient déçus du manque de ressources et d’argents qui leur était dû depuis la cession des terres de 1903. Les femmes métisses qui étaient « otipimsewak » – (leur propre patronne) avant le mariage sur la réserve, devenaient irritées sous les restrictions imposées sur elles et leur mari. Toutes personnes se plaignant ou causant des problèmes pour l’agent, étaient punies en perdant l’accès au laissez-passer et aux autres « libertés » ou bien elles recevaient l’offre de l’émancipation comme « solution » au problème d’être contrôlé.